Une victime d'un AVC, son mari et le système Carony

27 octobre 2017

 

Victime de trois AVC, elle est aujourd’hui complètement paralysée. Mais grâce à une attitude positive et à des aides techniques, Inga et son mari Walter peuvent mener une existence normale. 

C’est après son dernier AVC en 2012 qu’Inga est devenue complètement paralysée. Mais elle est encore capable de lire et de parler. 

« Tous les matins après le petit-déjeuner et tous les soirs après le dîner, nous faisons une petite séance de fitness », raconte Walter. C’est la chose la plus importante que je puisse faire pour Inga, pour rester actifs et garder une vie sociale riche. »

Au début, ils avaient un fauteuil roulant ordinaire. Pour Walter, embarquer Inga dans la voiture relevait du parcours du combattant. 

« C’est tout juste si j’y arrivais. Ça n’a jamais été une bonne solution. J’avais du mal à soulever et Inga ne se sentait jamais à l’aise. Avec le système Carony, tout est devenu plus simple. Ça a été une vraie délivrance. »

 

Le couple vit en Suède, dans la banlieue de Göteborg. Pendant les mois d’été, ils s’efforcent de faire de petites excursions tous les jours. Ils rendent visite à leurs enfants et à leurs familles en ville, à leurs amis ou se baladent dans le parc. Parfois, ils s’évadent dans une des îles de l’archipel de Göteborg. 

« C’est un vrai bonheur, dit Inga. Je suis toujours confortablement installée, aussi bien dans la voiture que dans le fauteuil roulant. »

« Les freins à main sont très pratiques, ajoute Walter. Surtout là où nous habitons car le terrain est très en relief. C’est très utile en montée et en descente. »  

 

 

À la maison, Inga et Walter utilisent le Carony et un fauteuil motorisé mais pour des raisons pratiques, c’est bien sûr le Carony qui les accompagne lorsque le couple est de sortie. 

« Chez nous ou en visite chez des amis, j’arrive à me mettre tout près de la table pour participer à la conversation. Avec certains fauteuils roulants, il est impossible de s’approcher à moins d’un demi pas de la table, de quoi se sentir légèrement exclu de la compagnie. Le fait de pouvoir abaisser et relever l’assise est très pratique, et pas seulement dans la voiture. Ça fonctionne tout aussi bien à la bibliothèque, au supermarché, mais c’est chez le dentiste qu’il montre toute son utilité », dit Inga avec un petit rire. 

Et Walter d’ajouter : « Oui, et nous avons pu garder notre voiture. Nous n’avons pas été obligés d’acheter une camionnette. Nous sommes assis l’un à côté l’autre quand nous roulons et nous pouvons parler de ce que nous voyons et entendons. On ne peut pas rêver mieux. » 

« Pour nous, son principal atout, c’est la liberté qu’il nous apporte, conclut Inga. Nous pouvons aller où bon nous semble, quand bon nous semble. »